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Closerie du Bois Joli
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2 février 2015

Quand Ouest France parle de nous !

 

Salon des vins de Loire. Vincent, des pompiers de Paris à la vigne bio 
Grâce à l'espace jeunes vignerons, Nathalie et Vincent Bétis comptent bien faire connaître leur production.
Grâce à l'espace jeunes vignerons, Nathalie et Vincent Bétis comptent bien faire connaître leur production. | Emilie Weynants

Vincent Bétis a tout plaqué pour devenir viticulteur. Son credo : produire peu, mais produire bien. Cette année, il tient à stand sur l'espace jeunes vignerons.

Le Salon des vins de Loire est le premier de Vincent Bétis. Ce lundi, il s’est installé dans l’espace Jeunes vignerons, dont il a d’ailleurs encouragé l’idée l’an passé. L’occasion de faire connaître ses productions et son parcours, atypique.

Faire du Layon

Vincent et sa femme, Nathalie, sont propriétaires d’une belle demeure à Saint-Lambert-du-Lattay et de 7,5 hectares de vignes répartis entre cette commune viticole et Saint-Aubin-du-Luigné.

Lui est né à Versailles, elle à Tahiti, mais c’est à Angers qu’ils se sont rencontrés, lorsque Vincent faisait ses études à l’école du Génie, et Nathalie à la Catho, en Allemand. En quittant Angers, diplômés, ils s’étaient juré de revenir un jour. C’est chose faite en 2013.

Entre-temps il y a eu une carrière à Draguignan, quelques mois au Kosovo, puis les sapeurs-pompiers de Paris en Seine-Saint-Denis, pendant les émeutes, à la Défense, et ça a été le déclic. « On ne trouvait pas un bon Layon à Paris, on s’est dit pourquoi ne pas le faire nous-mêmes ? », rappelle Nathalie Bétis. « Je m’étais toujours dit que je ferais une carrière courte chez les pompiers », ajoute Vincent.

Certifié AB

Les cours d’œnologie qu’il prend « depuis qu’il est ado », lui servent dès fin 2011. C’est à cette date qu’il acquiert une parcelle de Chenin d’1,5 hectares, « exploité depuis le Moyen-Age », qu’il décide de passer en bio. Pas par idéologie mais par défense de l’équilibre de la nature. « Les plantes doivent se nourrir de la terre, c’est ce que je veux transmettre à mes enfants », soutient Vincent Bétis. T

ous les weekends, pendant près d’un an, la famille vient travailler la vigne. « Plus on venait et plus il était difficile de repartir ! » sourient-ils. La première récolte est décevante. Mais Vincent la prend comme « une année test ».

5 000 bouteilles

Aujourd’hui, sa production s’établit autour de 5 000 bouteilles. Il espère la multiplier par quatre d’ici quelques années. « Je veux produire peu, mais produire bien », assure l’ancien militaire. Désormais, entourés d’amis et de confrères, il assure la taille et les vendanges qu’ils sous-traitaient jusqu’à présent.

Outre son Layon, encensé par la critique, il produit un mousseux fait de grelot gris et noir en méthode ancestral, un rouge en cabernet franc, un Anjou blanc sec et un rosé. Sa cible ? Le particulier. Pour l’attirer, il a même imaginé une balade nature chez lui, dans ses trois hectares de terrain. L’été, la Closerie du bois Joli s’ouvre ainsi au public. Au programme : pêche, découverte nature, goûter vigneron préparé par Madame et pourquoi pas un petit tour par la boutique ? Le couple défend le terroir angevin et il compte bien le faire savoir !

 

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Commentaires
C
Bravo !! Vous le méritez :))
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